Nous sommes heureux d’apprendre à connaître un pays si lié à la France dans son histoire.

Envoyés pour 2 ans par INIGO, notre présence à Constantine répond à la rencontre entre la volonté de l’évêque jésuite de faire venir un jeune couple et notre désir de partir en volontariat dans un pays de culture arabe, d’immigration en France et à majorité musulmane. Nous n’aurions pu mieux tomber !
En postulant à INIGO, nous souhaitions à la fois vivre une expérience fondatrice en couple et nous laisser transformer par la rencontre d’une autre culture et d’une autre religion. Nous désirions enfin expérimenter une vie plus simple et préparer un engagement à plus long terme à notre retour en France, dans la continuité de notre expérience algérienne.

Voilà pour ce qui est des motivations, quant à la réalité et à nos activités sur le terrain:

Laure-volontaire-inigo-en-Algérie-donnant-cours-de-alphabetisationLaure, en France, était éducatrice spécialisée. En Algérie, elle a deux missions. Elle seconde le responsable de la maison diocésaine (maison d’accueil et des diverses activités du diocèse : sessions, retraites, Caritas, etc). Et elle travaille avec la Caritas à la mise en place d’une formation pour les éducatrices de Jardins d’enfants. En effet, c’est un secteur en plein boom mais très peu de personnel est formé.
Benoît, ingénieur de formation, en France était chef de projets dans un office HLM pour la rénovation urbaine de banlieues sensibles.
En Algérie, il aide l’économe diocésain, plus particulièrement pour le suivi des travaux. En pratique ses activités vont des achats (en tout genre) au suivi des travaux en passant par le bricolage et les demandes de subventions.

Pour l’un comme pour l’autre, le Maghreb est une vraie découverte.

Petit à petit nous entrons plus profondément dans le pays, avec ses richesses et ses difficultés. Nous sommes heureux d’apprendre à connaître un pays si lié à la France dans son histoire. Nous profitons de l’extraordinaire accueil algérien et restons à l’écoute du manque d’espérance d’une bonne partie de la population. Nous découvrons, petit à petit, cet islam aux multiples visages, qui nous questionne. Pour nous, c’est enfin l’expérience d’une Église pauvre et fragile qui fait notre admiration.